Auteur : Sandrine Linger-Riquier
Cet article s’intéresse à un graffito végétalisant gravé sur le col d’un gobelet du IVe s. de notre ère. Découvert en 1991 lors de la fouille de la nécropole du Bas Empire de Lazenay à Bourges (Cher), ce gobelet était déposé près de la tête d’un défunt adulte, dont les ossements mal conservés n’ont pas permis de préciser l’âge et le sexe (Durand, 2005).
Découvert en 1909, lors de la fouille de la nécropole de La Haute Cour à Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire), le pot dont il est question ici est issu d’une sépulture d’adulte, d’âge et de sexe indéterminés, attribuable à la première moitié du Ier s. de notre ère.
Une citerne comblée dans les années 10-30 de notre ère, provenant du quartier artisanal de l’agglomération antique d’Amboise (Indre-et-Loire) a livré un flacon balustre complet à la base du comblement détritique. Ce vase nous a interpellé en raison du double graffiti (évoquant deux « A ») et des multiples mutilations qu’il a subies au niveau de la lèvre, de la panse et du pied, réalisés à l’aide de différents ustensiles (clou, lame, pierre ou marteau).